De Saint-Étienne à Vienne
Ce matin, après le petit déjeuner dans une jolie salle presque déserte, nous prenons la direction de Saint-Étienne par l’autoroute. L’idée nous prend soudain de passer par le centre de la ville au lieu de la contourner. Cette métropole abrite le stade Geoffroy-Guichard bien connu des amateurs de foot et fut célèbre il y a quelques décennies grâce à Manufrance, la manufacture d’armes et cycles dont le catalogue regorgeait d’objets utiles.
Le GPS nous guide vers le centre par de petites rues étroites et grises, encore rétrécies par les voies réservées aux bus, aux tramways, aux vélos, aux taxis… Évidemment, les sens uniques sont légion. Nous finissons par stationner la voiture sur un parking à l’écart du centre et partons à la recherche de l’Hôtel de Ville, aidées il est vrai par des passants compatissants.
Le bâtiment est beau et domine une belle place encombrée par beaucoup d’arbres, quelques badauds et des poteaux lumineux rouges et bleus.
Au cours de notre périple, nous remarquons une circulation peu dense et nombre de commerces vacants. Mais Saint-Étienne n’est pas le but de notre voyage et nous voilà de nouveau sur l’autoroute en direction de Vienne. La distance n’est pas énorme et vers 12h 15, nous avons la chance de trouver sur la place centrale, près du musée des Beaux-Arts, une place de parking en zone rouge. Surprise : avec 2 euros, on peut rester jusqu’à 16h. Cela nous laisse le temps de déjeuner et de visiter.
À la terrasse du Glacier, nous choisissons une table pour la pause de midi. Goûtons au Condrieu, terroir confidentiel du village éponyme voisin de Vienne. On nous sert un foie de veau poêlé accompagné de gratin dauphinois et en dessert un sorbet melon/cassis ou un fromage blanc au coulis de fruits rouges.
À la fin du repas, un bon coup de vent manque de renverser un parasol pourtant bien lesté, projetant au passage quelques verres et des nappes en papier sur le sol. Serait-ce l’orage qui menace ?
Après le déjeuner, nous visitons la cathédrale Saint-Maurice.
Deux tapisseries des Flandres représentent des scènes de la vie saint Maurice, patron de l’église.
À la sortie, nous observons l’extérieur du temple de Livie et d’Auguste, souvenir de l’envahisseur romain.
Nous finissons l’après-midi en flânant au bord du Rhône, large, plein, majestueux, avec sa passerelle et son pont.
Le soleil est de retour et il fait même chaud. Mais à 16h, il faut quitter notre stationnement et nous rendre à notre hôtel situé dans la campagne, où sous des arbres centenaires, un cygne nage sur un plan d’eau.
L’accueil est agréable et nous prenons possession de nos appartements dont le balcon donne sur des bambous. Un peu de repos n’est pas inutile et le soir à la télévision nous suivons une enquête sur des Crimes Parfaits qui ne le sont jamais tout à fait !!!
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