Riquewihr, la perle du vignoble
Dimanche 1° octobre
Le beau temps est revenu : ce matin, le soleil brille et la plaine est recouverte d’une jolie brume qui va très vite disparaître. Dès 10h, après quelques photos en cours de route, nous garons la voiture à l’entrée de Riquewihr.
Le système de paiement n’est pas très clair. Il nous faut quelques minutes de réflexion pour comprendre que la plaque d’immatriculation a été filmée à notre arrivée et qu’il nous suffira d’entrer le numéro avant de repartir pour acquitter notre dû et ressortir du parking.
L’Hôtel de Ville est en restauration. Nous flânons tout au long de ce très joli village qui alterne belles façades, restaurants et magasins de souvenirs.
Beaucoup de maisons sont fleuries et décorées.
La plupart sont à colombages et l’on remarque ici ou là des sculptures d’angle qui ont toutes un rapport avec la vigne.
L’œil du touriste est attiré par les vitrines des boutiques qui regorgent de marchandises ou par les enseignes très ouvragées.
Le musée Hansi réunit nombre d’œuvres du célèbre dessinateur et caricaturiste qui a légué au monde l’image poétique de l’Alsace traditionnelle.
Nous arpentons la Grande rue, bien sûr, mais aussi les rues adjacentes, bien moins envahies par la foule. Au fil de notre balade, nous rencontrons une église, une fontaine fleurie et le Dolder (ou Porte Haute) dont les quatre étages sont occupés par un musée traitant de l’histoire locale.
Parallèlement, cartes postales, magnets, petits objets décoratifs s’entassent dans nos sacs et nous étudions la carte des menus des restaurants.
Finalement, notre choix se porte sur l’Hôtel Au Cerf pour nous restaurer.
On y déguste un filet de sandre au beurre blanc ou un suprême de poulet au riesling avec des spätzle et un dessert autour de la myrtille (tarte ou panna cotta).
La cuisine est excellente, mais la salle voisine abrite un groupe de bruyants Savoyards. Une bonne adresse.
L’après-midi, nous cherchons en vain notre vigneron alsacien Ernest Preiss. Ici, personne ne semble le connaître et pourtant il nous livre chaque année d’excellents crus et d’après ses courriers son chai se trouve dans une rue à son nom (enfin, celui d’un de ses ancêtres !…) Même à l’Office du Tourisme on ne retrouve pas le nom de ce commerçant sur l’ordinateur. Voilà un mystère à résoudre.
Cela ne nous empêche pas de comprendre pourquoi Riquewihr est appelée « La Perle du vignoble« . Ici, le vin est partout. D’abord le vignoble qui entoure le village et où les grappes sont prêtes à être cueillies.
Ensuite, des caves où le vin est préparé, mis en bouteilles et proposé à la vente.
Mais tout au long de notre promenade, nous avons rencontré nombre de souvenirs de l’époque où les évêques de Strasbourg organisaient le commerce du vin dans leurs cours dimières.
Nous rencontrons également d’anciennes maisons de vignerons.
Alors, si ce joli village typique vous tente, peut-être pourrez-vous vous offrir un séjour de luxe à la Cour des Nobles, qui propose des chambres et des appartements de charme !…
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