Un dimanche à Nancy
Dimanche 8 octobre
Ce matin, lever à 7h 15. La voiture chargée, nous allons déjeuner. Direction Saverne puis autoroute jusqu’à Nancy.
Peu de monde en ce dimanche, la route se fait tranquillement et nous trouvons à garer la voiture sur le cours Léopold, non loin du centre historique.
La rue est encombrée d’étals de toutes sortes. Serait-ce encore le marché ? Pas du tout : c’est le Marché aux Puces du 8 octobre !!! Il y en a pour la journée et comme les exposants sont installés le long des murs du Palais ducal, il est bien difficile de prendre des photos
Nous promenant à travers les stands, nous passons devant l’église des Cordeliers.
Et peu à peu, nous voici devant la Porte de la Craffe, survivance des anciennes fortifications, qui servit de prison au 18° siècle et qui contient encore des souvenirs de cette période.
Il n’est pas bien facile aujourd’hui de trouver à manger : en raison des Puces, toutes les tables sont réservées depuis des jours. À force d’insister, on finit par nous faire une petite place en terrasse, près d’un chauffage, au restaurant des Frères Marchand. Heureusement, car il fait frais et la pluie menace.
Mais le restaurant des Frères Marchand a bien d’autres attraits. Le service est parfait et on y mange très bien. Au menu de ce dimanche : filet de sandre au beurre blanc, en choix avec une suprême de poulet grillé sauce au poivre, et comme accompagnement une spécialité locale, le râpé de pommes de terres. En dessert, pour flâner à table, une crème brûlée à la bergamote ou le fameux baba au rhum de Stanislas.
Ainsi lestées, nous allons traverser la place de la Carrière, pour rejoindre la place Stanislas, avant de revenir au Musée Historique Lorrain qui ouvre à 14h.
À l’heure dite, nous nous présentons devant le Palais Ducal qui abrite le Musée Historique Lorrain.
Dans le musée, on nous propose une visite guidée que nous acceptons. Mais très vite, nous nous rendons compte que quelque chose ne va pas. La guide nous commente une exposition temporaire mais pas les collections que nous sommes venues voir. Forcément : cette partie du musée est fermée pour rénovation.
Déçues, nous retournons Place Stanislas, en passant cette fois devant la basilique Saint-Epvre.
La place Stanislas n’est pas vide. Bien sûr, les grilles de Jean Lamour, en fer forgé doré, en ornent toujours les quatre coins et les pavillons de l’architecte Héré en bordent les côtés.
Et bien sûr, l’Hôtel de Ville qui en occupe tout un côté.
Mais aujourd’hui, la place est occupée par des installations sur le thème de l’arbre, assez jolies finalement.
Il est même possible d’entrer dans l’Hôtel de Ville pour regarder le bel escalier orné d’une rampe en fer forgé doré et les peintures murales de ce très bel édifice. Et on ne se prive pas d’admirer la place du haut du balcon.
De là-haut, on voit la statue de Stanislas Leszczynski, ex-roi de Pologne, beau-père de Louis XV, adoré des Lorrains car, pendant trente ans il a consacré son temps et son argent à embellir la province et Nancy en particulier.
En redescendant, je prends plaisir pendant quelques minutes à regarder l’exposition et à écouter un animateur qui donne des conseils pour attirer des oiseaux dans son jardin.
Mais puisque dans la ville tout est fermé ou presque, nous décidons de quitter Nancy.
De retour au parking, nous allons jusqu’à notre hôtel, situé au sud de Nancy, à Ludres.
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