Journée du patrimoine à Die

Journée du patrimoine à Die

Ce matin, petit déjeuner-buffet dans une salle à manger bien fraîche.

À l’hôtel de France à Valence

Après quoi, nous partons vers Crest, à travers un paysage de collines et de vignobles.

De Valence à Crest

Crest, c’est une sorte de pèlerinage pour nous : dans les années 70, une éternité, nous étions venues ici, l’une étudiant la technologie tandis que l’autre cuisinait sur le terrain de foot qui faisait à cette époque office de camping. On se souvient encore d’une crêpe-partie mémorable ! Bien entendu nous étions montées alors au sommet de la Tour, joyau du lieu.

La Tour de Crest

C’est en fait un donjon de 52 m, construit sur une crête calcaire, d’où le nom donné à cette petite ville. De là-haut, on a une vue splendide sur les toits de Crest, mais aussi sur les alentours et les contreforts du Vercors. Certains assurent que par temps clair on peut voir jusqu’au mont Gerbier-de-Jonc, mais nous n’avons pas pu le vérifier !

Mais aujourd’hui, à Crest, c’est samedi, jour de marché, et nous sommes le 18 septembre, jour de foire et de fête foraine. La petite ville est pleine à craquer de voitures, d’étals, de passants, d’acheteurs, de musiciens… Impossible de trouver la plus petite place pour stationner.

En route vers Die

Nous filons vers Die, capitale de la clairette. Le Diois est bien vert, déjà montagneux, c’est le contrefort du Vercors. Nous arrivons rapidement en ville. Mais c’est samedi, donc ?… si vous avez bien suivi !… donc c’est jour de marché ! Par chance, une place se libère devant nous. Nous pouvons alors flâner au milieu des étals et pénétrer dans la cathédrale Notre-Dame.

Nous passons près du Musée du Diois
Jour de marché à Die
Fromages locaux : les picodons
Un petit restaurant entre le marché et la cathédrale
Le joli clocher de la cathédrale Notre-Dame à Die
La façade ouest
À l’intérieur de la cathédrale

Et comme aujourd’hui commencent les Journées du Patrimoine, derrière un bel orgue de chœur assez ancien, une organiste passionnée nous régale d’explications sur le fonctionnement de son instrument et d’extraits musicaux qu’elle interprète tout en commentant sa technique. Un très beau moment.

Le vieil orgue de chœur
Démonstration de notre organiste

Mais il est temps d’aller déjeuner en terrasse, juste à côté, sur la place. Bien entendu, nous dégustons une coupe de clairette avant une “petite” assiette de salade surmontée de deux tartines et de picodon passé au four. Ensuite, une cuisse de pintade entourée de frites . Un problème de soleil dans les yeux nous amène à changer de table, emportant avec nous nos assiettes, l’eau minérale et les deux verres de Châtillon-en-Diois.

Une coupe de clairette
La tartine de picodon

Avant de partir, nous profitons encore un peu de la ville. Nous repérons au passage quelques spécialités de la région : .

Chez le boulanger : pognes de Saint-Genix, agrémentées de pralines

En milieu d’après-midi, nous repartons vers Crest qui a perdu nombre de ses visiteurs. Aujourd’hui, la Tour nous paraît bien lointaine et surtout bien haute. Évidemment, du sommet on a une bien jolie vue, mais nous préférons redescendre en centre ville. Près de l’Office du Tourisme, nous pénétrons dans la petite église.

L’église de Crest
L’intérieur de l’église

Et nous partons vers le stade où autrefois je cuisinais des crêpes pour le retour de la stagiaire.

Balade dans la ville
Le pont sur la Drôme
Le terrain de foot, qui fit autrefois office de camping

Après ce petit pèlerinage, retour à Valence sous le soleil. Un petit rafraîchissement s’avère nécessaire sur la place des Clercs. La ville est noire de monde, les terrasses des cafés aussi.

De retour à l’hôtel, la voiture soigneusement rangée au parking, c’est le début d’une soirée tranquille et de la vérification des valises, car demain nous prenons la direction de Montélimar.

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Prochaine étape : Nyons, capitale de l’olive noire