Le château du Haut-Kœnigsbourg
Mardi 3 octobre
Nous avons pris rendez-vous à 14h 30 au château du Haut-Kœnigsbourg pour suivre une visite guidée en français. L’accès se fait par la route des vins.
Que de vignes !!! Un océan de vignobles !
Mais voici le château.
La montée vers le château est rude. Enfin, nous voilà devant le parking déjà bien plein. Nous ferons le reste du chemin à pied. Mais que c’est loin ! Presque un quart d’heure de montée et à l’arrivée, il faut encore monter pour gagner l’entrée.
Et encore monter pour trouver le guichet, après avoir traversé les vestiaires et les toilettes ! Quelle étrange organisation…
Billets en main, nous montons encore pour rencontrer notre guide. Jambes rompues, nous nous asseyons pour retrouver notre souffle. Enfin, le voilà ! Ouf…
Ce jeune homme plein d’humour mêle histoire et jeux de mots et nous raconte les grandes heures de ce château, l’un des plus visités d’Alsace. Construit au 12° siècle sur un promontoire à plus de 800 m d’altitude, il fut une première fois démantelé en raison des exactions de chevaliers brigands qui y résidaient. Puis il fut reconstruit à la fin du 15° siècle, agrandi, modernisé, mais tomba aux mains des Suédois au 17°. Suivirent deux siècles de pillages, d’incendies, d’abandon. Curieusement, cette ruine fut classée monument historique en 1862. À la fin du 19° siècle, la ville de Sélestat l’offrit à l’empereur Guillaume II qui décida de le faire restaurer par l’architecte Ebhardt. En 1908, le résultat est étonnant : un vrai modèle de château fort médiéval de montagne, avec ses murailles crénelées et son chemin de ronde, ses tours, ses mâchicoulis, son haut donjon.
De là-haut, la vue est magnifique : on voit jusqu’à Sélestat, la Forêt Noire, Ribeauvillé, les sommets des Vosges, le tout sous le soleil.
À l’intérieur, on nous présente un plan et une maquette.
Puis vient la visite des salles au décor résolument gothique. D’abord une salle à vivre avec son mobilier typique.
Et surtout la salle du Kayser, ornée de fresques représentant saint Georges ou des scènes de tournoi. Au plafond, on voit un aigle. Et un lustre totalement extravagant : les lampes sont mêlées à une tête et des bois de cerf !
D’ailleurs, un autre lustre nous surprend tout autant : un énorme dragon porte une toute petite lanterne. Curieux !…
En ressortant, nous remarquons une plaque sculptée en honneur à Guillaume II, restaurateur de cet édifice.
Il est curieux de remarquer que ce château, qui a dû coûter une fortune en restauration, n’a jamais été habité, avant de devenir le musée que nous connaissons.
Mais le vent fraîchit, nous rentrons à Ribeauvillé, où nous avons quelques emplettes à faire.
Demain, au programme : Sélestat et le Mont Sainte-Odile.
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Prochaine étape : Bergheim et Sélestat