La cité du train à Mulhouse
L’après-midi, nous reprenons le tram vers la Cité du Train.
Dès l’entrée, une locomotive accueille le visiteur.
La collection, très riche, est abritée sous un bâtiment multicolore aux apparences de tôle ondulée. Elle retrace l’évolution du chemin de fer de ses origines à nos jours.
À l’intérieur, grâce à des passerelles, nous pouvons pénétrer dans des wagons de 3° classe au confort sommaire, mais aussi dans des voitures-couchettes nettement plus agréables.
Naturellement, les voitures de première classe sont beaucoup plus confortables. C’est le cas de cette voiture-lit du célèbre ‘Train Bleu », ou encore du salon Pullman de la Compagnie des Wagons-lits où des mannequins figurent des voyageurs fortunés.
Certaines pièces sont historiques : voici par exemple la voiture salle à manger-salon des aides de camp de Napoléon III décorée par Viollet-le-Duc ou encore le Train de la Présidence de la République décoré par Lalique.
Plusieurs modèles de locomotives y sont présentés. Par exemple la Saint-Pierre (1844), l’Aigle (1846) ou la 210 Crampton N° 80 (1852).
En 1929, André Michelin, fatigué après un long et bruyant voyage en train, conçut une machine sur pneus spéciaux, beaucoup plus souple et silencieuse : la Micheline rouge et jaune était née.
S’ajoutent à tous ces modèles les trains de marchandises comme ce bi-foudre servant à transporter les vins du Midi.
Je ne vous parle évidemment que des trains qui ont plus spécialement retenu mon attention. Mais il y a une infinité d’autres modèles à admirer dans cette remarquable exposition.
D’ailleurs, à la sortie, d’autres trains sont là à l’extérieur pour saluer le visiteur et lui donner envie de revenir pour compléter son information. C’est peut-être votre cas ?
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