Bergheim et Sélestat
Mercredi 4 octobre
Ce matin, le temps est dégagé et, au petit déjeuner, notre maître d’hôtel nous fait remarquer qu’on aperçoit au loin les Alpes suisses. Il partage avec nous son amour de la nature et de sa région en particulier.
Au programme aujourd’hui : Sélestat et le Mont-Sainte-Odile. La route vers Sélestat se fait par les vignobles, au moins aussi nombreux que vers Riquewihr.
À Bergheim, une jolie porte attire notre attention. Juste une photo !
Mais, passant sous la porte, il apparaît que décidément ce village est bien attrayant. Nous voudrions tout photographier : une façade, une enseigne, cette inscription gravée au-dessus d’une porte, la place de la mairie…
Mais quel est ce bonhomme qui nous montre son derrière ? C’est le Lak’mi. Ce bonhomme montre son derrière à ses poursuivants pour les narguer. Il sait bien qu’à Bergheim il ne craint rien, car la ville reconnaît le droit d’asile depuis le Moyen Âge !
Voici l’Hôtel de Ville sur la Place du Marché. On peut remarquer l’horloge et la statue de la Justice qui tient la balance.
Et tiens, il y a une maison et un jardin des sorcières !
Mais ce village est bien sûr un bourg viticole. Voilà pourquoi on rencontre au fil de la promenade d’anciens portails avec des marques de métiers du vin, et derrière le restaurant du Sommelier, une remorque remplie de rafles.
On peut aussi déguster les excellents crus régionaux.
Tant et si bien que nous avons fait le tour du village, entrant même dans la petite église où subsistent quelques fresques et de très beaux vitraux dans le chœur.
Finalement, ce n’est que vers 11 heures que nous quittons ce bel endroit pour nous rendre à Sélestat. La ville de Sélestat est en travaux mais nous passons sous la porte-horloge, en direction de l’église romane consacrée à sainte Foy. La sainte y est représentée en statue et dans un vitrail.
À la sortie, nous cherchons un restaurant. Après bien des difficultés, nous prenons place au Cinecita, un petit resto italien où l’on nous cuisine une entrecôte avec des pommes de terre sautées, accompagnée d’un demi-chianti : il fallait bien donner un petit air italien à ce délicieux repas carrément français.
À la sortie, nous entrons dans l’église gothique dont la chaire est soutenue par un Samson musclé.
Et nous repérons la Maison Billex, où Strasbourg a signé sa reddition à Louis XIV lors de la Guerre de Trente ans. Sur l’oriel, une inscription rappelle cet évènement historique.
En route vers le parking, les occasions de flâner ne manquent pas : maisons anciennes, parfois peintes, des toits aux lucarnes très particulières…
Mais il est grand temps pour nous de filer vers la Montagne-Sainte-Odile.
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