Marmoutier et Saverne
Vendredi 6 octobre
Cette nuit, il a plu. Le temps est maussade mais il peut convenir pour Marmoutier et Saverne. La sortie de Molsheim dans cette direction s’avère aisée et nous arrivons à Marmoutier vers 10 h. Il fait sec mais frais : nous regrettons de n’avoir pas pris écharpes et pulls plus chauds.
L’église du village est romane, toute en grès rose, à la décoration très sobre.
Sous le porche une voûte en ogive et à l’intérieur un narthex roman. De belles stalles sculptées décorent le chœur mais un cordon empêche de s’approcher et donc de bien voir. Nous réussissons cependant à photographier de petits personnages au sommet des stalles ainsi que les symboles des quatre Évangélistes.
Deux monuments funéraires assez abîmés ornent le transept. Ces cénotaphes ont été élevés par l’archiduc d’Autriche pour les seigneurs avoués des monastères, enterrés dans l’abbatiale. (C’est-à-dire les personnes qui avaient la charge de protéger le monastère. On remarque que certains visages ont été martelés à la Révolution).
Au fond, sont installés des orgues Silbermann magnifiques. Puis nous descendons à la crypte pour découvrir les restes de l’ancienne église carolingienne beaucoup plus petite.
À l’Office du Tourisme, on nous apprend qu’en octobre le musée n’ouvre que le dimanche. Ce musée d’arts et traditions populaires fait connaître (lorsqu’il est ouvert !) l’intérieur d’une maison alsacienne et les métiers du passé.
Nous faisons donc le tour du village pour repérer quelques jolies maisons.
Puis nous entrons au restaurant Le Gourmet pour y déjeuner. Il y a beaucoup de monde ici. On nous trouve quand même une table où nous dégustons des rognons de veau et des frites accompagnées de spätzles.
Après le repas, direction Saverne.
Le château des Rohan nous présente sa belle façade classique, face au canal et aux jardins.
Mais on rentre de l’autre côté, pour y visiter le musée dont une partie est consacrée à Louise Weiss.
Née en 1893 à Arras, cette femme agrégée de Lettres et diplômée d’Oxford, journaliste, femme politique, combat pour l’Europe, les Droits des femmes et la Paix. Elle fut doyenne des députés au Parlement européen, avant de mourir en 1983, à l’âge de 90 ans.
À la sortie, nous montons vers la ville et jetons un œil à l’église où des religieuses s’emploient à installer un stand pour recueillir des dons.
La grande rue est très en pente. Du haut, la vue s’étend bien au-delà de la ville.
Et de jolies maisons l’embellissent, comme celles de chaque côté de l’Hôtel de Ville.
De jolies vitrines et des magasins accueillants attirent nos regards.
Mais il fait vraiment très froid et l’après-midi s’avance, nous rentrons à Molsheim.
Demain, le temps devrait nous permettre de nous rendre à Wissembourg.
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