Jour de chance aux chutes d’Iguaçu

Jour de chance aux chutes d’Iguaçu

Avez-vous déjà vu les chutes d’Iguaçu ? Ce sont sûrement les plus belles du monde, situées juste à la frontière entre l’Argentine et le Brésil au confluent des rivières Iguaçu et Parana.

Plutôt que des chutes, essayez d’imaginer 275 cascades sur un front de 3 km. Pour les admirer, on suit le circuit supérieur sur 650 m, puis en empruntant de nombreux escaliers, le circuit inférieur sur 1700 m. Des passerelles très bien aménagées permettent de s’approcher au plus près des chutes, dont une, particulièrement impressionnante, qui, du haut de 80 m sur 150 m de large, jette ses flots tumultueux dans une gorge en fer à cheval appelée très justement « La gorge du Diable ». Un spectacle tout à fait éblouissant !

À la sortie de ce lieu d’exception, notre guide nous a conduits vers le restaurant Panoramique d’où nous pourrions, tout en déjeunant, bénéficier d’une vue remarquable sur les chutes, mais cette fois en surplomb. Pour atteindre le restaurant, une foule de voyageurs agglutinés sur une plate-forme amazonienne attendait son tour au pied de l’ascenseur.

C’est juste à cet endroit, sur la plate-forme, sorte de grille en forme de treillis, qu’un de nos compagnons de voyage a perdu un de ses verres de lunettes. Il était tombé juste à ses pieds. Par chance, la taille du verre était plus grande que les trous de la plate-forme,  et il put le récupérer intact alors qu’il aurait pu être écrasé dans la cohue. Mais le malheureux était bien incapable de le repositionner correctement sur sa monture. Et il est bien fâcheux de ne pas voir normalement pendant un voyage, surtout à un moment d’exception comme celui-là.

Le soir-même, lors d’une pause dans un des salons de l’hôtel, ce pauvre homme raconta sa mésaventure à un couple de voyageurs. À peine avait-il terminé son récit que la dame regarda son mari qui se leva pour monter dans sa chambre et revint bientôt, une petite trousse à la main. Figurez-vous qu’il venait sans le savoir de se confier à un ancien horloger qui ne partait jamais sans sa petite trousse d’outils minuscules « car ça peut toujours servir ».

Et en effet, un quart d’heure plus tard, le verre avait retrouvé sa place sur les lunettes, parfaitement vissé grâce au tournevis miniature de notre horloger. Ce voyageur, en un jour, avait récupéré des lunettes comme neuves et s’était fait par la même occasion un couple d’amis.

Finalement, il n’était pas si malchanceux qu’on aurait pu le croire !!!

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